A l’occasion du vernissage de l’exposition, nous avons accueilli une soixantaine de personnes, parmi lesquelles des autorités civiles et militaires et nos élus. Nous remercions Mme la Députée Catherine Beaubatie, M. le vice-président du Conseil

Départemental Fabrice Escure, Mme la Maire de Nieul, représentée par M. Pierre Quette, adjoint, M. le délégué de l’ONAC, Mme le Major commandant de la brigade d’Aixe-sur-Vienne et plus particulièrement M. Basset, gendarme àNieul qui nous a confié sa collection remarquable de tenues militaires et de nombreux objets placés dans les vitrines qui témoignent de l’économie de guerre organisée en 14-18 et de la vie quotidienne des soldats.

Au fil de la visite vous trouverez neuf dessinsd’Eugène Alluaud, dont une « munitionnette » « femme travaillant aux obus » puis « le pansement des blessés à l’hôpital du Mas Loubier » à Limoges ainsi que « la soupe des mobilisés place de la république en 1914 ». Ces tableaux font partie d’une exposition itinérante conçue par la Faculté de Droit de Limoges que nous remercions bien vivement.

La « vie à l’arrière », c’est la mobilisation sous plusieurs aspects : mobilisation générale, mobilisation de la population civile, mobilisation économique et financière, mobilisation des enfants, mobilisation des énergies charitables et Bilan du Sacrifice. Il s’agit bien de la dimension sacrificiellede la guerre, avec ses oppressions et ses contraintes pour ceux et celles qui restent dans les fermes, les villages et les bourgs, pendant que les combats meurtriers et les massacres se déchainent sur le front, comme en témoigne encore aujourd’hui la région de Verdun qui reste un cimetière à ciel ouvert…

Ceux qui restent à l’arrière ce sont les vieux, les enfants et les femmes qui continuent à subir la domination masculine et qui malgré la dureté des conditions de travail prennent la place des hommes sur les machines, dans les fermes, dans les usines d’armement, dans les hôpitaux. Les femmes sont les gardiennes de nos territoires. C’est le début d’une révolution sociologique et culturelle irréversible, c’est l’amorce de l’émancipation féminine. Il faut désormais prendre en compte la femme du soldat inconnu…

Les documents d’archives qui composent notre exposition ont été recherché par une équipe de douze personnes qui ont travaillé depuis l’automne 2014 jusqu’au 20 août 2015, tous les lundis à partir du 17 novembre 2014 pour aboutir aux quatre dernières semaines de confection et d’accrochage des nombreux panneaux, veille de l’ouverture de l’exposition au public, samedi 22 août jusqu’au 20 septembre, Journées du Patrimoine incluses.

Nous faisons appel aux archives privées pour compléter nos recherches et à toutes les bonnes volontés qui veulent nous rejoindre à l’association.

Nous vous rappelons que toutes nos expositions sont itinérantes, à la disposition des scolaires, des municipalités et des musées.