Le mot cartulaire vient des mots latins chartularium (charte) et charta (papier). Il est écrit parfois sur des rouleaux.

Les cartulaires sont des copies extraites des anciennes chartes et écrites le plus souvent par des moines ; ceux sont des documents » partiels et ecclésiastiques ; il en existe aussi des laïcs  mais peu nombreux. » (Laura  Viaut doctorante en histoire du Droit altimédieval, université de Limoges ; conférence avec les AD87, le 13 novembre 2017).

Ce sont des copies d’actes attestant des biens et droits d’une personne, d’une famille ou d’une communauté religieuse (ex le plus ancien conservé par les AD 87 datant de 817 qui confirme les biens des moines de l’abbaye Solignac).

Charlemagne a demandé que les lois soient écrites pour lutter contre l’arbitraire dans les jugements rendus en Justice.

Il y a aussi des copies d’érudits, sortes d’inventaires écrits à la demande des rois.

Citons les cartulaires de Bourges, Vigeois ; Aureil à l’Est de Limoges et celui de St Etienne dont nous vous transmettons ici quelques extraits.

Les cartulaires laics sont plus fréquents dans le Sud de la France ; citons celui de la famille TRENCAVEL.