Saint patron : Saint Gaudens
Date de construction : XIIème siècle
Reconstruction/restauration : reconstruite entièrement au XVème siècle et remaniée au XIXème siècle.
Type : romane
Objets classés : Statue de Saint Roch (XVIIème siècle)
Objets inscrits :
Tableau de Saint Roch (seconde moitié du XIXème siècle)
Tableau de Saint Pierre (seconde moitié du XIXème siècle)
Statue de la Vierge à l’Enfant (XVIIème siècle)
Christ en Croix (XVIIème siècle)
Peinture monumentale dissimulée (XVème-XVIème siècle)
A l’origine romane, cette église a été reconstruite au XVème siècle (1494). Le chevet, les voûtes et les chapelles sont les seuls témoins de cette époque. Un clocher-mur était autrefois accolé à l’édifice. Il a été remplacé par un clocher surmonté d’une flèche en bois. La façade occidentale a été remaniée au XIXème siècle.
L’église est composée d’une nef à trois travées voûtées d’ogives avec formerets. Au centre, deux chapelles, également couvertes d’ogives, forment un faux transept. Deux contreforts d’angles sont présents dans la chapelle nord. Une baie gothique perce le chevet plat. La dernière travée, qui sert également de chœur, est ouverte par un arc qui retombent sur des chapiteaux.
Des statues en bois du XVIIème siècle de Saint Roch et de la Vierge à l’Enfant sont les seules pièces remarquables, avec des vitraux contemporains.
Dans cette église, nous trouvons dans un coin du mur du chœur, des restes de peinture d’environ 60×60 cm. Ils n’ont pas été dégagés.
En 1989, dans le clocher de l’église, ont été trouvés deux tableaux assez similaires et très dégradés représentant Saint Roch et Saint Pierre. Ce dernier serre contre lui un livre fermé de la main gauche et brandit les clés de la main droite. Saint Roch, l’air souffrant et les yeux levés au ciel, tête nue, vêtu d’une longue robe et d’un manteau à collet, chaussé de sandales, tient un long bâton de la main droite et dénude sa jambe gauche de la main gauche. Le chien, pain dans la gueule, la tête tournée vers le saint, est assis à sa gauche.
Ces deux tableaux,sont sans cadres ni châssis. Ils sont datables de la deuxième moitié du 19e siècle. Saint Roch faisait l’objet d’une dévotion pour la protection des moutons de la part des femmes de Saint-Jouvent et des environs (fiche de la base Mérimée ici).
Sources :
Eglise de la Haute-Vienne, par MINGAUD Alain, 2004, cote in 4L216, ADHV, page 215.
BSAHL tome 73, par A de Laborderie, 1930-31, pages 266-67.
Base Palissy, architecture et patrimoine, section mobilier, Saint-Jouvent.