Saint patron : Saint Bonnet
Date de construction : XIIIème siècle
Reconstruction/restauration : XIXème siècle
Type : romane
Objets inscrits :
Deux bas-reliefs : Annonciation et Visitation, XVIIème siècle,
Tableau Saint Marc et le lion, XVIIème siècle.
L’église de Vaulry est composée d’une nef qui se termine par un sanctuaire étroit. Des transformations ont modifié profondément l’architecture initiale du lieu.
La nef est à travée unique dont la voûte a été refaite et lambrissée. Deux baies étroites et ébrasées l’éclairent au Sud. Un arc brisé relie sanctuaire et nef.
Le chœur a été refait au XIXème siècle. Il est voûté d’ogives qui retombent sur des colonnettes. Leurs chapiteaux sont décorés ; l’un de masques, les trois autres de crochets.
Il existe deux baies qui éclairent le sanctuaire : une au sud l’autre à l’est. Pour communiquer entre le sanctuaire et la sacristie, une porte, dont le linteau présente deux écussons ovales, sert de passage.
Les écussons : celui de gauche, surmonté d’une couronne à cinq pointes, est buché ; le second conserve ses armoiries : une croix cantonnée d’un croissant au 1 et au 4, et d’une étoile au 2 et au 3. On lit sur ce linteau la date de 1710.
Voici la description de Jean Perrier de l’extérieur de l’église de Vaulry (L’église de Vaulry, Jean Perrier, BSAHL, tome 98-99, 1971-72, p147) :
» Le portail s’ouvre dans la façade occidentale. En arc brisé, il comprend deux voussures garnies d’un boudin qui retombe sur une colonnette ronde par l’intermédiaire d’un chapiteau lisse. Il est surmonté d’un archivolte d’encadrement avec retour à angle droit.
L’étage supérieur de la façade est amorti par un pignon percé de deux arcades en plein cintre destinées à recevoir les cloches. Un cordon biseauté règne à la base du pignon, qu’une croix de pierre décore de part et d’autre. Deux contreforts d’angles étayent cette façade, au mur de laquelle ils s’appuient par pénétration.
Quatre contreforts soutiennent, de chaque côté, les murs goutterots. Une corniche, que supporte une rangée de modillons ornés de masques frustes, règne au sommet des contreforts. Une partie de l’élévation nord n’est pas visible. Elle est cachée par les vestiges de l’ancien château de Vaulry, contigu à l’église.
Le chevet plat est étayé par deux contreforts. A l’extrémité du toit est une croix antéfixe. Un pigeonnier à toit conique s’appuie contre l’angle sud-est du chevet.
De l’extérieur de l’édifice on accède à la sacristie par deux marches dont l’une au moins est une ancienne pierre tombale ornée d’une croix terrassée ».
Deux bénitiers existent, l’un octogonal à l’intérieur de l’église, l’autre carré à l’extérieur, près du portail.
Entre deux contreforts, un tombeau médiéval est présent. Son toit est en bâtière, ses bords et son sommet sont moulurés. Une croix orne la tête. Le tombeau est posé sur deux chapiteaux décorés de palmettes. Ils ont été retournées tête-bêche pour plus de stabilité.
Sources :
L’église de Vaulry, par Jean Perrier, BSAHL, tome 98-99, 1791-72, p 146 à 148.
Ministère de la Culture, base Palissy, section mobilier, Vaulry.