Saint patron : Saint Martin
Date de construction :XIème
Reconstruction/restauration : en grande partie reconstruite en 1880 (clocher, nef, chapelles)
Type : romane
Objets classés :
Dalle funéraire, gisant d’un chanoine(?) (XIIIème-XIVème )
Fonts baptismaux (XVIIème)
Objets inscrits :
Statuette de Sainte Catherine d’Alexandrie ( XVème siècle)
Tableau de l’Annonciation, par Boullogne Louis dit Boullogne le Jeune (copie du XVIIIème siècle).
Romane à l’origine, l’église a été en grande partie reconstruite vers la fin du XIXème siècle : c’est le cas du clocher (réfection puis construction d’un nouveau), de la nef, et des chapelles. L’abside pentagonale et le portail limousin, à trois voussures et ouvert au sud, sont les seuls témoins de l’édifice primitif.
Un bénitier en granit en forme de vasque est posé près de l’entrée occidentale.
Le gisant d’un clerc du XIVème siècle occupe une arcade au nord de la nef, face à la porte ouverte au sud. Voici les détails de la dalle funéraire d’après la base Mémoire du Ministère de la Culture :
« La dalle funéraire est ornée d’une arcature trilobée à arc brisé, ornée de fleurettes, flanquée de gâbles et supportée par deux colonnettes à chapiteaux à crochets et à bases moulurées. Le défunt est placé au centre de cette arcature, il est vêtu d’une aube et d’une chasuble ; il porte une étole sous la chasuble, un manipule sur le bras gauche, et une croix pectorale. Il a les mains croisées sur un livre posé sur la poitrine. Sa tête repose sur un coussinet.
La présence de la croix pectorale permettrait d’identifier le gisant à un chanoine régulier, peut-être Pierre de Veyrac, neveu de l’évêque Jean de Veyrac, auquel il succède en 1198 à la tête du chapitre de la collégiale de Saint-Junien. Cette dalle funéraire du XIIIe ou XIVe siècle était placée dans un enfeu des XVe-XVIe siècles, très délabré, dans le mur nord de la sacristie : cet emplacement n’était peut-être pas d’origine. La dalle funéraire a été transférée dans l’église en 1984, une niche du mur nord de la chapelle nord a été agrandie à l’imitation de l’enfeu de la sacristie pour l’abriter. La sacristie, en très mauvais état, a été détruite en 1986″.
La statue en calcaire de Sainte Catherine (XVème siècle) a été retrouvée, mutilée, dans les combles de l’église par le curé, en 1966. La tête de la sainte a été reconstituée.
L’église Saint Martin conserve aussi deux peintures : une Annonciation du XVIIIème siècle et un Calvaire contemporain de Sébastien Gourévich.
Sources :
Eglise de la Haute-Vienne, par MINGAUD Alain, 2004, cote in 4L216, ADHV, page 283, Veyrac.
Ministère de la Culture, Base Mémoire, section image, Veyrac.