Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’importance capitale qu’avait le pain, dans la nourriture de nos ancêtres et donc celle de la farine. le grand nombre de moulins ayant existé sur notre territoire s’explique aussi par l’abondance des rivières, ruisseaux, étangs. Quasiment tous à farine, ils avaient souvent aussi d’autres fonctions.
Les chenevières occupaient par exemple 142 parcelles à Saint-Gence (état des fonds de 1745). En conséquence, certains de nos moulins servaient également à broyer le chanvre et les pressoirs à huile ne manquaient pas non plus.
Les articles concernant nos moulins ne prétendent pas donner une étude complète de leurs activités et de leurs évolutions. Des indications de bail entre propriétaire du moulin et le meunier, des dates sur ces différents seront simplement communiquées.
A noter que le nombre de meuniers propriétaire de leur moulin est relativement faible avant la Révolution. Il croîtra pendant et après.
Vous pourrez également lire que deux moulins, de propriétaires différents, sont parfois situés à une centaine de mètres l’un de l’autre. C’est dire que des litiges peuvent intervenir entre les deux meuniers en raison d’excès, réel ou supposé de l’utilisation de l’eau. D’autres litiges existant pour les mêmes raisons peuvent intervenir entre meuniers et riverains. D’où la nécessité de règlement d’eau. Quelques exemples en seront donnés.
Au cours de votre lecture vous constaterez que bien peu de ces moulins sont encore visibles.
Bien que possédant un certain nombre de renseignements sur ces moulins, une étude plus poussée devrait être réalisée.