L’arrivée de Saint Martial en Limousin daterait du IIIème siècle.
L’évangélisation de la région va se poursuivre au cours de plusieurs centaines d’années.
L’Église a recommandé d’installer les nouveaux cultes sur les lieux des anciens. L’on vénère alors les reliques des saints souvent là où l’on adorait autrefois arbres, fontaines, et pierres. Et un certain nombre de fêtes chrétiennes prennent la place de manifestations païennes.
C’est au VIème siècle, que la chronologie se comptera en fonction (avant ou après) de la date de la naissance du Christ.
Religieux et social sont inextricablement liés.
Aux alentours de l’an 500, 18 conciles ou synodes se sont préoccupés des pauvres.
En 647, (avec Eloi) un autre concile condamne l’esclavage.
La recherche récente met en lumière le rôle capital joué par le culte des saints. Le saint est celui à qui, en des temps incertains, l’on demande protection pour sa famille, ses animaux, ses biens. Par ses reliques, il est pour ainsi dire à portée de main. D’où l’importance de leur présence en tout lieu et l’existence de conflits qui peuvent intervenir à leur sujet. Les jours de repos sont leur très nombreuses fêtes ainsi que les dimanches, en un mot :
« Le monde céleste… et le monde terrestre… ne font qu’un ».